Home Dossier presse [LIVE REPORT] Revivez avec nous la dernière soirée Music & Saké en présence de Kawehi et Jacqueline Thérèse

[LIVE REPORT] Revivez avec nous la dernière soirée Music & Saké en présence de Kawehi et Jacqueline Thérèse

by LucileMusique

La semaine dernière, le mardi 3 octobre, se tenait la nouvelle édition des soirées Music & Saké, organisée par notre partenaire 33 Degrees, dans la salle de La Boule Noire de Paris.

Comme vous pouvez le constater avec le titre de la soirée, et si vous avez suivi nos comptes rendu des précédentes éditions (comme celle avec Moojigen & The Sweet Birds of Youth, ou celle avec Basement Pi & Michelle Michina), vous savez donc que ce genre de soirée sert à promouvoir le saké dans toute la diversité qu’il propose, et qu’il permet aussi au public français de découvrir des artistes émergents ; qu’ils viennent de la scène musicale française, américaine ou asiatique, ces artistes talentueux sont aussi là pour faire le lien avec le pays fondateur du saké, le Japon si cher à notre cœur. Si habituellement la programmation contient un minimum d’artistes tout droit venus d’Asie, c’est cette fois un show 100% occidental qui a eu lieu sur la scène de La Boule Noire.

La première partie du concert a été ouverte sur les coups de 20h10 avec le duo français Jacqueline Thérèse, un groupe qui fusionne les styles et s’apparente à du slam version electro. Malgré un petit public dans la célèbre salle de la capitale, les spectateurs se sont véritablement intéressés aux Jacqueline Thérèse et n’ont pas hésité à arpenter les premiers rangs durant tout le set.

La musique de Jacqueline Thérèse vous immerge tout de suite dans un monde à part, à la fois très proche de la réalité mais aussi très éloigné. Le duo n’a été formé officiellement que récemment, et cette performance à été l’un de leurs premiers concerts. Ils ont interprété des compositions personnelles comme “Je vaux mieux que ça“, et ont exprimé via leur musique les peines que l’on peut avoir au fond de nous-mêmes.

Ce genre d’artistes plait à un public amateur de l’art sous toutes ses formes, et donc potentiellement aux auditeurs qui se sont intéressés un jour à la musique d’autres continents, comme l’Asie. Voir des groupes comme Jacqueline Thérèse en live nous permet de redécouvrir la scène musicale locale, encore trop souvent mal aimée. On peut notamment faire le lien avec ce que le rappeur Usky évoquait il y a deux semaines lors de sa première partie, avant le show du rappeur nippon KOHH. Malgré tout, ce sont des artistes qui se distinguent bien et offrent des performances pouvant s’adresser à un large public.

La voix envoûtante de Noémie Alazard, qui nous raconte son histoire, nous plonge dans un univers particulier ; elle pourrait en effet tout aussi bien raconter l’histoire de chacun d’entre nous.

Après 30 minutes de scène et la surprise de la chanson “Je comprends pas” en avant-première, les Jacqueline Thérèse ont laissé les spectateurs retourner vers le bar pour continuer de déguster le saké mis à l’honneur lors de la soirée. Apprenez-en un peu plus sur les Jacqueline Thérèse dans la vidéo des coulisses de leur concert :

Jacqueline Thérèse sont aussi à retrouver sur :

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C’est seulement après une petite séance dégustation (le saké est à boire avec modération bien entendu) que Kawehi a fait à son tour son apparition sur scène pour nous présenter son show au métissage impressionnant, alliant divers univers musicaux mais aussi divers continents.

Kawehi a un style véritablement unique et s’est tout de suite retrouvée multi-tâches sur scène ; en effet, dès le début de son set, l’artiste aux multiples talents a su couvrir et imiter plusieurs instruments joués en même temps avec un seul et même clavier. Lors de ses performances en direct, Kawehi utilise bien évidemment aussi sa voix sous plusieurs formes, c’est-à-dire dans une forme pré-enregistrée, une voix auto-tunée en direct (à ne pas confondre avec l’auto-tune abusive au sens négatif que donnent les amateurs de musique à l’auto-tune de manière générale) et enfin la voix de Kawehi en clair.

Après quelques minutes de set, Kawehi a exprimé la joie qu’elle ressentait en jouant à Paris pour la première fois, mais a aussi dévoilé que ce genre de performance la mettait toujours dans un état de stress horrible.

Le concert a ensuite repris son cours avec une Kawehi évoluant dans plusieurs styles différents, passant du rétro et sexy à la musique sincère et sans artifice. Elle a aussi fait preuve de beaucoup d’humour en présentant la chanson “Troll” qu’elle a écrite tout spécialement avec les  divers commentaires négatifs et méchants qu’elle a reçu au fil de sa carrière sur internet. Avec ce titre, elle a voulu montrer le côté négatif de la plateforme qui l’a pourtant lancé ; c’est finalement ce genre de commentaire qui a fait avancer Kawehi dans sa musique de manière générale, et qui l’a mené là où elle est aujourd’hui.

Durant la soirée, chaque nouvelle chanson  a dévoilé une nouvelle surprise, prouvant une fois de plus que l’interprète est aussi quelqu’un de musicalement indépendant. En effet, Kawehi a aussi montré ses talents en beatbox, une discipline pourtant encore très masculinisé.

Kawehi a glissé aux fans pendant le concert qu’elle adorait Paris, notamment pour sa gastronomie et son vin, et qu’elle était déjà venue à plusieurs reprises mais pas dans un cadre professionnel, raison pour laquelle elle a eu du mal à croire  ce qu’elle était en train de vivre, à savoir faire démonstration de son art devant le public parisien.

Kawehi s’est donc fait connaitre sur internet grâce à des reprises dans un premier temps, mais même si cela peut sembler simple, cela n’en est rien ; Kawehi construit chacun de ses morceaux (les orignaux comme les reprises) instrument par instrument, jusqu’à ce qu’elle obtienne enfin une chanson au complet pour y poser sa voix. Cet édifice musical se voit aussi en direct, comme lorsqu’elle a fait un mash-up de différents morceaux en direct ; ces chansons sont toutes connues, certaines ont même fait le tour du globe, comme par exemple “Toxic” de Britney Spears, “Somebody That I Used To Know” de Gotye, ou encore “Sweet Dreams” des Eurythmics, des chansons qui n’ont a priori rien à voir mais qui ont parfaitement fusionné. C’est d’ailleurs le genre de talent que l’on aime découvrir grâce à internet, un milieu qui fait émerger des artistes de qualité comme Kawehi. Retrouvez une des premières reprises de la chanteuse, dont on a pu en entendre un extrait la semaine dernière :

Le public de La Boule Noire a pu découvrir une artiste aux multiples facettes, qui allie la puissance et la douceur, le tout formant une expérience hors du temps. Elle a aussi su prouver qu’elle pouvait s’approprier des morceaux de styles complètements différents et les amener dans son univers avec une simplicité déconcertante.

Pouvoir tout faire comme Kawehi est une qualité recherchée par bon nombre d’artistes, qu’ils soient émergents également ou dans le milieu depuis bien des années. Le format proposé par l’artiste est non conventionnel, que ce soit par la longueur ou encore la construction des morceaux, mais cela ne l’empêche pas de se forger un public de fidèles qui l’encouragent toujours un peu plus. Kawehi a tout des plus grands, mais garde un côté humble et très proche du public, et c’est tout à son honneur !

À la fin de son set, le public français en a bien évidement redemandé et c’est avec plaisir que Kawehi est revenu pour quelques minutes additionnels de show ! C’est donc un peu avant 22h30 que la partie musique de la soirée Music & Saké a prix fin, laissant le temps aux spectateurs d’aller chercher un dernier petit verre du précieux breuvage japonais avant la fermeture définitive des portes de La Boule Noire.

Retrouvez Kawehi sur :

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Merci à 33 Degrees pour l’invitation ainsi
qu’aux artistes présents pour cette soirée !


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