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Ouest-France : Elles sont fans de ‘k-pop’, la pop coréenne

by Miss-Shinayu
Le quotidien régional français Ouest-France consacre lui aussi un de ses articles sur la vague coréenne en France. Voici l’article:
Photo : Jérôme Fouquet - Ouest-France
Chloé, Alizée, Valenda, Laura et Aurore sont des fans de « k-pop », la musique pop coréenne. : Photo : Jérôme Fouquet – Ouest-France

La « korean pop » ou « k-pop » pour les intimes, a depuis longtemps dépassé les frontières de la Corée du Sud. Désormais, les maisons de disque, qui ont déjà un pied sur le marché américain, lorgnent du côté de l’Europe. En 2009, la K-Pop s’est exportée pour près de 25 millions d’euros. Jusqu’à Fougères en Ille-et-Vilaine.

Fans de k-pop !

La k-pop, vous connaissez ? Non ? Pourtant le concert du 8 février à Paris Bercy affiche complet (1) depuis longtemps. À Fougères (Ille-et-Vilaine), certaines fans ont réussi à avoir leurs places. D’autres non. Mais toutes parlent longuement des stars et des tubes de cette musique pop coréenne (korean pop), qui déferle sur le monde entier.

« J’ai vu des concerts de rock que j’ai adorés… Mais, la k-pop, ça ne m’a pas fait le même effet, raconte Laura Lorthiors, 19 ans, qui a enfilé pour l’interview le t-shirt du premier concert du genre à Paris, en juin. Les groupes, on les voit d’abord sur nos écrans d’ordinateur. On dirait qu’ils sont inaccessibles. Ils viennent de loin, d’une autre culture. Puis, ils sont là, en face, sur scène… »

Déferlante sur le web

Leurs shows sont formidablement huilés. Ils arrivent du ciel ou chantent au milieu du feu, ils dansent, ils font participer le public. CNblue, Big Band, f (x), Beast, 2NE1, SHINee… Certains sont musiciens, d’autres danseurs, composés de filles ou de garçons.

Tous ces groupes et chanteurs très lookés, elles les ont découverts sur le Net : « Il y a les vidéos, les photos, des sites spécialisés comme soompi.fr, les réseaux sociaux, les forums et, maintenant, même des magazines français », précisent Valenda Guiheux, 18 ans, Alizée Fernandes da Cunha, 20 ans, Chloé Henri, 15 ans et Aurore Guitard, 30 ans.

Ces jeunes femmes regardent vers l’extrême-orient avec délice. Elles sont souvent tombées dans la k-pop par le biais de la culture populaire japonaise. Elles ont regardé les dessins animés, dévoré des mangas, puis des manwha (l’équivalent coréen) ou des dramas, ces séries-télé asiatiques. Et se régalent volontiers de sushis.

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Chansons en coréen

Pas rédhibitoire les paroles des chansons en coréen ? « C’est une langue aussi fluide à l’oreille que l’anglais. La plupart de ceux qui entendent pour la première fois croient d’ailleurs que c’est de l’anglais », décrit Aurore. Pour quel genre de musique ? Rock, hip-hop, électro…

« On ne peut pas s’en lasser, car il y a toujours des nouveautés », assure Chloé, dont l’oreille est piquée de petites boucles à l’effigie de groupes. En Corée du Sud, plusieurs émissions télé y sont consacrées chaque semaine, des extraits de clip lancés sur le Net, quelques infos savamment distillés sur Twitter… « C’est fait pour. C’est du marketing », reconnaît Alizée.

« On n’est pas des hystériques »

D’ailleurs, ne les prenez pas pour des bécasses. Elles vous détaillent les plans communication de ces idoles avec précision, sans être dupes. « On a bien conscience : s’ils ont tous des belles têtes, c’est la chirurgie esthétique. Ils sont des bêtes de somme à force de répéter. Tout est très marketé », explique Aurore, en renvoyant vers la grande période des boys band et des Spice Girls dans les années 1990.
Elles ajoutent : « Dites bien que nous ne sommes pas ces hystériques que l’on voit dans des reportages télé, ni ces Coréennes qui se mettent à pleurer lorsqu’elles découvrent qu’un chanteur a une petite amie ! » Tout simplement, elles aiment la musique, les danses et cet univers asiatique, si exotique quand on habite une ville moyenne française.

Girls’generation, l’un des groupes phares

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SÉOUL. De notre correspondante. Bring the boys out… Le refrain entêtant a envahi les ondes à Séoul. Le dernier tube des Girls’Generation caracole en tête des charts sud-coréens. Sur YouTube, leur clip a été visionné plus de 30 millions de fois. Dans un décor futuriste gris métallisé, neuf créatures se déhanchent sur talons hauts. Les paroles rappellent vaguement le girl power prôné par les Spice Girls dans les années 1990.

Formé en 2007, les Girls’Generation, ou So Nyeo Shi Dae (SNSD) en coréen, ont été élues personnalités sud-coréennes les plus populaires de 2011 par le magazineForbes.« Des chanteuses bien entraînées, des jolis visages, des chorégraphies splendides », résume Shin Hyun-joon, professeur à Séoul et spécialiste de musique pop coréenne. Âgées de 20 à 22 ans, les neuf filles ont été sélectionnées voilà des années, puis formées par la puissante maison de disque SM Entertainment. En juin, elles étaient déjà sur scène, à Paris, pour le « SM Town Live ». L’agence avait alors réussi à remplir le Zénith deux soirs de suite avec cinq de ses groupes.

Les SNSD concoctent également des versions japonaises de leurs chansons. Et ça marche : elles ont vendu plus de 500 000 albums, en 2011, dans l’archipel. On les retrouve aussi dans des publicités télévisées ou dans des séries. En 2009, les Girls’Generation ont marqué les esprits avec leur single Gee, jouant les baby-dolls ingénues en mini-shorts acidulés. « C’est un style qui enchante ou qui agace », confie Hyun Erang, designer pour MTV Corée. « Elles sont des représentantes fidèles de la K-Pop, contrairement à d’autres groupes plus américanisés, comme 2NE1 », analyse Michel Honoré, fan français et membre de l’association Korean Connection.

Big Band : P

@GentaKJ
Posted By Miss-Shinayu

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