[NOS COUPS DE COEUR] Les découvertes de l’équipe #117

Avec un petit jour de retard, CKJ est de retour pour vous partager ses derniers coups de cœur en matière de musique ! A chaque artiste sa musique et à chaque musique son histoire, souvent emplie d’émotions et de passion.

Cette fois-ci, Corée et Japon sont à l’honneur, avec pas moins de huit comebacks au total. Alors comme d’habitude, n’hésitez pas à nous partager sur les réseaux vos propres playlists récentes ! 😉 Émotions et sensations fortes sont au rendez-vous !

SOMMAIRE :

Page 1 :

  • HYO ramène le Dessert et plus encore !
  • L’heure du bilan pour MAN WITH A MISSION

Page 2 :

  • Enfilez vos santiags : SF9 est de retour pour vous faire danser !
  • Miura Haruma : la dernière plongée nocturne d’un ange…

Page 3 :

  • White Lily Light : quand les Yogee New Waves empruntent un chemin rock-romantique
  • Hwasa dans LMM : un tableau d’élégance, de poésie et d’authenticité

Page 4 :

  • HOLO ! Lee Hi écrit les premières lignes de sa nouvelle histoire
  • eaJ ? Jae ? L’artiste a plusieurs visages, mais reste toujours lui-même avec Pacman

HYO ramène le Dessert et plus encore !

Parmi la myriade de girlsband que compte la K-Pop à l’heure actuelle, s’il y a une membre qui a été sous-estimée quasiment toute sa carrière, c’est bien Hyoyeon !

Mais la jeune femme, lead dancer de talent des Girls’ Generation, semble ENFIN prendre sa revanche ces dernières années. Et on se doit bien d’admettre que la mise à l’écart de sa formation originelle SNSD n’a pas fait que du mal au final… On peut maintenant profiter des talents des membres à l’individuel !

Pour son nouveau titre en solo, HYO – de son plus récent nom de scène – vous ramène ses ami(e)s ultra stylé(e)s pour prendre un dessert dont on savoure chaque bouchée :

HYO rayonne de beauté et de confiance, elle semble enfin prête à recevoir toute l’attention qu’elle mérite ! Du haut de ses bottes, elle prend le monde de la K-Pop d’assaut, écrasant tout sur son passage, avec un tube que personne n’avait réellement vu venir, et qui nous donne envie de la soutenir à fond dans sa carrière de soliste. De production en production, sa voix si spéciale, et restée trop longtemps au placard pendant les années d’activités de Girls’ Generation, est de mieux en mieux mise en valeur. Non seulement HYO cerne la voie qu’elle doit se tracer pour arriver au sommet, mais elle sait aussi sélectionner les personnes dont elle s’entoure.

Une entrée en matière plein de charisme par l’énigmatique Soyeon, leader de (G)I-DLE, ne pouvait laisser présager que du bon ! La participation de Loopy, rappeur encore très méconnu de la communauté internationale fan de K-Musique, n’est pas en reste non plus. Son rap nonchalant et nasillard, à l’opposé de Hyoyeon et Soyeon, ici mi-angéliques et mi-badass, offre une parfaite osmose à la chanson.

Comme elle le chante si bien, HYO mérite qu’on lui apporte le dessert. Mais d’après moi, elle mérite le repas au grand complet, servi sur un plateau en or massif.

Avis partagé par LucileMusique


L’heure du bilan pour MAN WITH A MISSION

Que serait une édition des coups de coeur sans un petit spam à grand renfort de MAN WITH A MISSION ? La meute a fait une sortie importante, et pourtant très peu remarquée, il y a maintenant mois… Rectifions le tir, il ne faudrait pas passer à côté d’une sortie pareille !

Si Jean-Ken Johnny ne savait pas encore trop ce que sa meute nous réservait pour ses 10 ans de carrière quand on lui a posé la question l’année dernière, on a enfin notre réponse : dix bougies, ça se souffle en musique chez les loups !

Juste avant de sortie du best-of MAN WITH A “BEST” MISSION, qui ne vous apportera pas grand-chose de neuf si vous êtes méga-fan hormis un opus de plus dans votre collection, la meute nous a quand même sorti un double single loin d’être désagréable, composé de deux chansons inédites. Et ça donne notamment le clip Change the World :

À la vue du titre, impossible de ne pas penser à leur album The World’s on Fire sorti en 2016 (dont je vous avais parlé pour la 100ème édition des coups de coeur).

Cette fois, et même si on est encore en pleine crise Covid-19, la Terre ne semble plus aussi soumise aux aléas de la nature, et surtout à la folie de l’être humain. Le monde est prêt à se battre pour sa propre sauvegarde, pour son avenir, pour ses rêves les plus fous.

Le groupe a un mantra des plus motivants dans Change the World : si vous voulez changer, avancer dans la vie et faire bouger les choses, ne vous trouvez aucune excuse pour ne pas commencer immédiatement, n’attendez aucune aide extérieure – même divine, et foncez : c’est votre détermination qui vous emmènera au bout de vos quêtes. Les loups nous apportent toujours du positif, et que du positif : et on doit bien l’avouer, on en a besoin !

Et c’est dans une seconde chanson que la troupe assoit son pouvoir de manière définitive : Rock Kingdom. Et la surprise supplémentaire ? MAN WITH A MISSION travailler encore une fois avec Hotei, guitariste et chanteur de renom de la scène J-Music. Après la collaboration de qualité Give it to the Universe, on ne pouvait s’attendre qu’à une bonne chanson : et c’est encore une fois un saut faute.

Avis partagé par LucileMusique

Enfilez vos santiags : SF9 est de retour pour vous faire danser !

SF9, c’est typiquement le groupe de K-Pop que tout le monde connaît, qui a une bonne petite fanbase, mais qui lutte malgré tout à chaque comeback pour faire entendre sa voix.

Les garçons de chez FNC Entertainment nous ont fait un – désormais presque traditionnel – comeback estival avec un EP intitulé 9loryUS, une galette de six titres qui va vous mettre du baume au cœur dès la première écoute si vous n’avez pas encore eu le plaisir de découvrir ce comeback.

Alors c’est parti, enfilez vos santags, appelez votre fidèle destrier et en selle ! (Vous allez rapidement comprendre pourquoi…).

SF9 nous a habitué à une multitude de sonorités différentes, on se rappelle notamment de la vibe latino d’O Sole Mio en 2017, et cette fois encore le groupe innove. Sifflements et production  musicale à l’inspiration western non dissimulée, direction le Far West pour se déhancher sur de la K-Pop (et celle-ci, on vous le garantit, c’est de la bonne !).

Summer Breeze porte excessivement bien son nom : ce titre est un vent de fraicheur qui appelle à l’évasion. Ça donne envie de faire ses bagages et de partir en road trip (avec votre masque of course). Le sifflement est sexy, la gestuelle sensuelle et dangereuse à la fois : le taux de testostérone est à son paroxysme, et on en redemande à coup sûr. Un tube bien cadencé, qui nous attire vers l’inconnu et fait céder toute notre volonté. Si on est pas déjà fan de SF9, on le devient à coup sûr avec Summer Breeze. Je ne peux du coup qu’espérer une chose : voir cette chanson en live ! Au vu de l’ambiance clubbing qui règne dans les concerts du groupe, et Paris n’a pas fait exception l’année dernière, elle doit être un vrai défouloir.

Summer Breeze est une vraie ruée vers l’or pour le groupe, qui semble enfin sortir du carcan – certes confortable, mais parfois trop étroit – de son propre fandom. Une petite recommandation pour la route ? Go High et All Day All Night, tirés du même EP ! (You’re welcome).

Avis partagé par LucileMusique


Miura Haruma : la dernière plongée nocturne d’un ange…

Loin de nous l’envie de vous servir un pathos insignifiant sur cet ange que le Japon et les fans internationaux ont perdu, mais on ne peut être que submergé par l’émotion devant l’envolée céleste de Miura Haruma, parti bien trop tôt, dont on garde en mémoire le sourire ravageur et le regard, qu’il fait son magicien naturel, un regard parfois fugitif, passionné, innocent, angoissé, un regard blessé, hurlant, mais tellement puissant.

Les producteurs ne pouvaient que lui rendre hommage en dévoilant sa toute dernière oeuvre musicale de manière posthume, Night Diver, une plongée dansante dans l’univers de Haruma, expérimentateur en herbe. Acteur, danseur, interprète, le beau brun avait maintes cordes à son arc, et son talent exponentiel en faisait l’un des joyaux de la scène japonaise, mis sur le devant même de la scène internationale cinéphile. D’une force titanesque, Haruma a été biberonné au cinéma, à la série, et ses apparitions télévisés depuis 1997 ont accompagné les fans de la première heure. Dans sa simplicité la plus totale, telle qu’on lui connaît, vêtu d’une chemise blanche, à l’image d’une colombe, il déploie ses ailes dans ce qui fût malheureusement sa dernière danse…

Trop jeune pour partir, trop jeune pour ne plus jouer, ne plus chanter, Haruma restera à jamais ce jeune homme fougueux, au charme irrésistible, un tantinet rebelle sur les bords, à qui la mèche blonde allait comme un gant dans Gokusen, forcé de mûrir trop vite, au prix d’un avenir dont il ne laisse de traces que sa musique, d’empreintes des souvenirs d’antan, bercés au rythme des dramas et films dans lesquels il s’est illustré avec grandeur. Que le voyage de cet ange ne cesse jamais.

Avis partagé par Okame

White Lily Light : quand les Yogee New Waves empruntent un chemin rock-romantique

Quand on veut parler d’histoire à raconter, comment ne pas mentionner Yogee New Waves, les rockeurs folk-yé-yé, dont la musique respire mille et unes émotions. A la façon d’une rencontre entre des Simon and Garfunkel et une Mariya Takeuchi, les Yogee New Waves remettent au goût du jour une city-pop un peu psyché et des touches de couleurs expérimentales, pour lesquelles le sampling a aussi son mot à dire.

Nostalgie 70s garantie avec White Lily Light, un single digital sorti début juillet, dont le caractère succulent nous emmènerait presque dans un voyage temporelle sur la route de Bowie et des artistes insurrectionnels. Étonnamment, et pour le plus grand plaisir de nos oreilles, White Lily Light est une pièce à part dans l’actif des YNW. Douceur et pudeur rythment ce morceau, qui nous rappelle à quel point on les aime ! Parce que nos fantasmes sont stimulés, on rêverait d’assister à une collab’ entre YNW et des Hyukoh sensationnels. Peut-être qu’à force d’invoquer les dieux des collaborations, notre vœu finira par se réaliser…

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Hwasa dans LMM : un tableau d’élégance, de poésie et d’authenticité

Vous la connaissez passionnée, fougueuse, tempétueuse et caractérielle ? Découvrez cette fois-ci une Hwasa encore plus émouvante. Face à sa nouvelle chanson-titre Maria, on retrouve un morceau d’une toute autre forme de poésie. Pour son tout premier mini, la jeune femme choisit de se mettre à nu, à travers LMM, une ballade moderato où piano, cordes et voix s’accordent pour former une mélodie d’une émotion brute. L’atout de LMM se trouve dans son esthétique délicate, que la vidéo sublime à merveille, par son aspect épuré. C’est à s’y méprendre sur le sens du morceau tant Hwasa paraît être une muse qui interprète une ode à l’amour.

En réalité, les paroles narrent plutôt l’histoire douloureuse de la chanteuse, dans une mauvaise passe. Torturée, mais juste à souhait, Hwasa se livre sans aucun filtre. La route qu’elle emprunte lui semble peut-être sinueuse, mais les auditeurs voient davantage en elle une femme de courage, téméraire, gravir les montagnes pour fièrement s’imposer au sommet, comme elle le fait au milieu de la nature, une nature ineffable, belle, où  elle trouve définitivement sa place. Illustration s’impose, LMM est un crescendo qui risque d’en émouvoir plus d’un, mais pas question de se laisser abattre. Hwasa n’a qu’un souhait, et il se réalise dans l’amour de chacun. Mais parce que les artistes sont aussi humains et qu’elle n’a pas peur sa vulnérabilité, c’est cette fois-ci à elle d’exposer ses blessures et cicatrices. Par son authenticité, Hwasa nous impose une belle leçon d’humilité !

Avis partagé par Okame

HOLO ! Lee Hi écrit les premières lignes de sa nouvelle histoire

Pour certains, c’est une surprise, pour d’autres, une association évidente. Lee Hi chez AOMG, c’est une Lee Hi qui repart de bon pied, une Lee Hi toute fraîche, à qui profite ce renouveau et ce changement d’équipe. Discrète, Lee Hi n’est peut-être pas adepte de la une des journaux, mais avec Holo et la confiance qu’elle a posé en la team de Jay Park, son retour détonne ! Vibes à la soul afro-américaine, notes jazzy et couleurs pop, Holo est assurément le morceau qu’il fallait à la belle brune pour démarrer ce tout nouveau chapitre de sa carrière, et peut-être de sa vie.

Bien sûr, on en attendait pas moins d’elle, puisqu’au-delà d’un talent qui fait rêver plus d’un compositeur, son adaptabilité et sa musicalité en font un caméléon de la musique, qui ne cessera de nous livrer des joyaux. Entouré des pépites du hip-hop coréen, le futur voyage de Lee Hi sera haut en couleurs ! Sombre, gris, ensoleillé, qu’importe le ciel sous lequel on se trouve, Lee Hi nous apprend qu’on peut bien toujours réussir à y trouver des nuances, et à savourer même dans l’obscurité les quelques lumières qui éclatent…

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eaJ ? Jae ? L’artiste a plusieurs visages, mais reste toujours lui-même avec Pacman

Carburant des DAY6, compositeur de renom, artiste accompli, eaJ, ou Jae pour les intimes, n’a que faire de ceux qui pensent qu’être vulnérable est un signe de faiblesse. Bien au contraire, avec ses propres couleurs, sa propre langue, sa propre émotion, Jae signe Pacman, une hymne mélo-romantique dans la langue de Shakespeare, une déclaration hurlante qui n’a besoin d’aucun artifice, si ce n’est ce support musical prenant, au refrain puissant, entêtant, et complètement enivrant. L’artiste de la JYP a de la bouteille et ses influences folk-rock s’amusent avec la ballade pop et dreamy.

Si vous fermez les yeux, l’écho n’en sera que plus appréciable et vous ira droit au cœur, comme la voix de Jae, fidèle finalement à la volonté de son interprète de ne jurer que par simplicité et honnêteté. On n’est pas passé loin de verser quelques larmes, même si le frisson musical s’est dès les premières notes bien emparé de nous. Que vous soyez un fin amateur de DAY6, de la JYP ou de Jae, peu importe quel chemin vous empruntez, si vous avez Jae à vos côtés, faîtes lui confiance et laissez-le vous guider.

Avis partagé par Okame

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