Home Découverte [TOP 10] Ces films incontournables de la 14ème édition de Kinotayo ! #32

[TOP 10] Ces films incontournables de la 14ème édition de Kinotayo ! #32

by LucileMusique

♣ L’homme qui venait de la mer

 

 

Pays d’origine : Japon & Indonésie
Nom original : 海を駆ける
Nom romanisé : Umi wo Kakeru
Année de sortie : 2018
Durée : 88 minutes
Genres : drame
Réalisateur : Koji Fukada
Acteurs principaux : Dean Fujioka, Taiga, Junko Abe, Adipati Dolken, Sekar Sari, Mayu Tsuruta

 

Synopsis : Sur les rivages de la province indonésienne d’Aceh, un jeune homme vient d’être rejeté par la mer. Il semble japonais mais ne dit pas un mot. Tout le village est fasciné par celui qu’ils prénomment Laut, et qui démontre bientôt d’étranges pouvoirs. Sa présence va avoir une grande influence sur les petites histoires de chacun. Avec L’Homme qui venait de la mer, Koji Fukada tourne pour la première fois à l’étranger. Poursuivant un questionnement sur l’altérité qui parcourt toute son oeuvre, il livre une fable lumineuse à la fois poétique, fantastique et politique.

Avis : Retrouver Dean Fujioka dans une oeuvre indépendante ? Le pari est osé, voire surprenant, étant donné que la tête d’affiche est amenée à ne prononcer que quelques lignes pour près d’une heure et demi de film. La production aurait ainsi mérité davantage de consistance : les (trop) nombreux thèmes abordés rendent le suivi du film un peu ardu. Au-delà d’une beauté incontestable, L’homme qui venait de la mer tire les ficelles de sujets tout à fait passionnants, à tel point qu’assumer pleinement un certain parti-pris aurait ainsi permis de sublimer l’intention première du scénariste et du réalisateur de dénuder de toute sa complexité la notion d’identité, au cœur même du long-métrage. Ce qu’il manque au film, c’est peut-être un peu de ce cran qui permet de ne pas rester frustré : les sujets les plus denses sont passés en revue un peu trop rapidement à notre goût (victime de tsunami, héritage japonais et indonésien, relations amoureuses entre jeunes de cultures différentes, qui ne parlent même pas la même langue), et surtout, le plus important, un plot autour d’un rôle dit principal qui peine  à satisfaire nos attentes… Mais pour couvrir certaines zones d’ombres, on aurait tendance à dire ‘à vos livres de mythologie’ !

Autres oeuvres du réalisateur : La Grenadière (2006), Harmonium (2016), L’infirmière (2019) !

You may also like