Home Dossier presse [Interview] Rencontre avec Hiroki, bassiste de CROSSFAITH

[Interview] Rencontre avec Hiroki, bassiste de CROSSFAITH

by Maeva

Le 14 mars 2016, le groupe japonais CROSSFAITH passait par Paris pour un concert au Trabendo à l’occasion de leur tournée “XENO Europe Tour 2016“.

Seulement quelques heures avant le concert, nous avons pu nous entretenir avec le bassiste du groupe, Hiroki, pour une interview.

English version of the interview available in the second page.

14-mars-2016-Hiroki-crossfaith-interview-le-trabendo-paris-concertpress

Pouvez-vous vous présenter pour commencer ?

Je m’appelle Hiroki, je suis bassiste et je crache du Jack Daniels sur la foule pendant le concert. Merci.

Comment vous êtes-vous rencontrés et comment le groupe s’est-il formé ?

C’était quand j’avais 17 ans, Ken et Teru ont formé un groupe car ils étaient amis depuis qu’ils avaient 18 ans et Tatsu était nouveau. Ken était le leader du club de musique au lycée lorsqu’il avait 17 ans et Tatsu était le nouvel élève donc Ken l’a intégré au groupe et ils ont débuté un groupe de métal ensemble. Je les ai vus quand j’avais 17 ans et ils étaient vraiment doués.
Vous connaissez le groupe Fear, and Loathing in Las Vegas ? Le chanteur, Minami, est mon ami depuis qu’on a 12 ans et on a créé un groupe ensemble. C’était la première fois, nous avons commencé ensemble et je pense que nous nous en sortions bien. Après quelques mois le groupe s’est séparé. Il a rejoint Las Vegas et moi CROSSFAITH. C’est ainsi que j’ai débuté dans ce groupe.

Qu’est-ce qui fait votre force en tant que groupe ?

Nous ne savions pas grand chose lorsque nous avons créé CROSSFAITH, nous venions d’un petit coin à côté d’Osaka et vous savez… si vous grandissez à Tokyo il y a plein de clubs de musique. Mais nous étions plus du genre asocial qui écoutaient de la musique dans la minuscule chambre de Teru en fumant de l’herbe et en buvant ensemble tout en parlant des musiques qu’on aimait…nous étions juste des personnes asociales. Mais je pense que c’était bien car si nous avions eu plein d’amis cela aurait été fêtes sur fêtes et nous n’aurions pas privilégié la musique.
Si nous pensions à notre futur à cette époque, nous ne savons pas quoi penser et on se demandait « Qu’est-ce qu’on va faire ? »… Le Download Festival ! La scène principale du Download Festival ! Nous étions comme ça et nous avons réussi et je pense que nous avons fait beaucoup de choses.

Si vous deviez choisir une chanson à conseiller à quelqu’un qui ne connaît pas encore votre musique, laquelle ce serait ? Pourquoi ?

Parmi toutes nos chansons, je dirais “Photosphere“. Cette chanson a beaucoup de batterie et de basse et des parties intenses. Le premier album de CROSSFAITH était plus dans le genre métal mais maintenant le degré est différent.

Quelle chanson avez-vous le plus hâte de chanter ce soir ?

Scarlett“. Nous n’avons pas joué cette chanson pendant cette tournée. Donc pour Paris… C’est un secret !

Ce n’est pas la première fois que vous venez en Europe. Quelles étaient vos attentes pour cette nouvelle tournée ?

J’en attends beaucoup pour içi parce que la première fois que nous avons joué içi, avec le groupe britannique Architect, c’était le chaos et nous étions surpris. Je veux revoir ça.

Votre dernier album XENO rassemble un mélange d’espoir, d’échec, d’amour, de trahison et de mort. En quoi cet album est-il si différent des précédents ?

C’est très différent, notre producteur est différent. Il n’est pas comme notre ancien producteur. Nous avons travaillé avec David Bendeth qui s’occupait de Paramore, Breaking Benjamin et Bring Me The Horizon mais il était très axé sur son côté producteur. Mais Josh est plutôt du genre à nous dire un matin « Les gars, les gars ! J’ai une nouvelle idée ! ». Il est du genre à nous faire faire un album dans une cave, où l’on ne voit pas où on va et nous dire « J’ai une idée et on pourra décider où on va ». Il nous a mis à l’aise et nous avons fait l’album par nous-mêmes, nous étions aussi appelés producteurs donc c’était agréable pour nous. C’était une grande différence par rapport à notre précédent album. La façon d’enregistrer était à l’opposé. Habituellement, le groupe commence à enregistrer avec la batterie. L’idée de Josh était de la mettre à la fin. Grâce à ça on pouvait faire des modifications, vous savez, si nous enregistrons la batterie en premier on ne peut pas changer l’accent. Mais si on l’enregistre en dernier, on peut faire des modifications à chaque fois que l’on a de nouvelles idées. C’était vraiment sympa !

xeno-crossfaith-album-concert-interview-hiroki

Cette année vous fêtez vos 10 ans de carrière. Allez-vous faire quelque chose de particulier à cette occasion ?

Qu’est-ce que vous attendez ?
Nous ne savions pas que c’était nos 10 ans avant que vous m’en parliez. Donc nous n’y avons pas réfléchi. Quelque chose… Oui nous devrions faire quelque chose…

[Nous avons donné l’idée d’une nouvelle tournée, ou bien d’un album qui pourrait regrouper les chansons les plus représentatives de leur carrière.]

Quelle est la chose la plus étrange que vous ayez vu pendant une tournée ?

Il y en a eu beaucoup. Il y a deux ans, lorsque nous faisions une tournée au Royaume-Uni et en Europe. Et je pense que c’était au Royaume-Uni, nous voyagions dans le bus et nous avons fait un arrêt. Nous étions encore en ville. Teru a voulu faire pipi dans le village en hauteur mais il y avait des gens en dessous, et ils étaient tellement énervés. C’était très drôle !

001
Voulez-vous transmettre un message à vos ans français ?

Merci pour tout et pensez à écouter Xeno. Pendant cette tournée nous avons passé un bon moment en France. Nous avons déjà fait des tournées ici plus d’une fois mais cette fois… Je ne parle pas juste de la nourriture mais votre façon de manger est vraiment belle. Il y a « bon appétit » et « Merci », cela ne se résume pas à manger du fast-food.

14-mars-2016-Hiroki-crossfaith-interview-le-trabendo-paris-concertpress

Merci beaucoup à Hiroki d’avoir répondu à nos questions.

Rédaction : @Maeva

Corrections et photos : @Tenshi41

You may also like